Hello tout le monde, donc voilà une petite histoire que j'ai commencé à écrire, il n'agit que du prologue pour le moment.
Prologue
C’était une très mauvaise idée.
Je l’avais sus dès l’instant où elle l’avait élancée. J’avais vainement tenté de l’en empêcher. Mais que pouvais-je faire d’autre ?
La solution m’était apparue au moment même où j’avais franchi la ligne. Je n’avais plus le choix.
Le choix ! Qu’est-ce que c’est le choix ? Une notion si abstraite. Ce que j’ai fais ce jour là, c’était prendre un risque mais pas inutile, car je les avais sauver, protéger. Elle a choisi le pouvoir, mais moi qu’est-ce que j’ai choisi ? La survie ? Non, je n’y ai même pas droit. En fin de compte, la seule chose que j’ai choisi c’est de me retrouver ici.
Complètement replié sur moi-même, ma tête enfouie dans mes bras je réfléchissais. Je portais par-dessus ma robe blanche, une longue cape bleue marine qui me recouvrait de la tête au pied. Mes cheveux blonds me tombaient sur les épaules mais étaient dissimulés par ma belle cape à présent toute sale. Après trois de prison, je ne devais plus ressembler à grand chose.
Le donjon était un endroit misérable. La lumière y était faible, et les seules parcelles de clarté que l’on distinguait venaient des quelques torches accrochées aux murs de pierre. Il faisait froid, l’air glaciale de la nuit s’infiltrait dans la cellule. L’endroit grouillait d’abominables rats. Rien de plus méprisable que ce lieu ci.
Il était à peu près minuit et le calme régnait aux alentours. Mon seul compagnon ; Maxwell, c’était déjà endormi depuis bien longtemps. Il se trouvait dans la cellule à côté de la mienne. C’était un jeune homme d’une vingtaine d’année, surement, je n’en savais pas plus. Contrairement à moi, il n’était pas menotté au mur. Il faisait donc des aller et venus dans sa cellule à réfléchir, il me faisait la discussion également, mais ça ressemblait plus à un monologue étant donné que je ne répondais jamais. Il ne connaissait même pas mon nom. Cela vallait mieux pour lui.
Tout ceux qui m’approchent sont passibles de peine de mort ; voici la première loi de ce monde dans lequel nous vivons.
J’écoutais les bruissements du ruisseau à travers le mur, cela m’apaisait. Mais ce silence agréable fut bientôt troublé par l’écho des petits couinements d’un rongeur.
Je souris.
- Tu peux te montrer, depuis le temps qu’on se connaît, je connais chacune de tes combines
Il eut une fumée noire et une jeune femme apparut au bas des marches, enveloppée de la tête au pied dans une longue cape noire similaire à la mienne. Elle traversa la longue allée sombre des cellules de manière rapide et déterminée. Elle s’arrêta devant ma cellule et me regarda. Elle fixait du regard l’endroit où j’étais assise.
- C’est drôle que tu dises ça, dit-elle enfin, étant donnée l’endroit où tu te trouves
Elle attendît que je réponde, mais je ne le fis pas.
- Je suppose que tu n’as pas très envie de me voir
Je baissais légèrement les pieds. Je distinguais ainsi Maxwell qui s’était réveillé dans sa cellule et qui nous observait.
- J’ai des nouvelles du village, dit-elle en faisant des allers et retours devant ma cellule, ils ne sont pas partis, conclut-elle
Je m’en doutais quand même un petit peu, venant de ma sœur ce n’était pas étonnant.
- Nous avons conclut un pacte toutes les deux, si tu te livrais à moi, je les laissais tranquille
Il y avait quelque chose qui me gênait dans le ton supérieur qu’elle utilisait. Je relevais la tête et l’observais.
- Ah ! J’ai enfin réussi à capter ton attention
- Qu’est-ce qui se passe ? lui demandais-je
- Ils m’ont attaqué alors j’ai bien évidemment dû riposter
- Tu as fais quoi ? hurlais-je, on avait un marché
- Tu seras surement intéressé par le fait que c’est ton cher Elyas qui donné l’ordre d’attaquer le château, et je l’ai capturé. Je ne sais pas encore ce que je vais faire de lui, peut-être le brûler, un feu de joie qu’en dis-tu
Je me levais d’un bon, les chaînes qui me retenaient au mur me retinrent.
- S’il lui arrive quoique soit je te jure que ...
- Que quoi ! me coupa-t-elle, que vas-tu bien pouvoir faire de là où tu te trouves !
Elle tourna les talons et s’en alla.
- Hébène ! hurlais-je, AMALYS !
Elle se retourna.
- Ce temps- là est révolu ma chère Snow
Elle disparu dans l’escalier en colimaçon.
- NON ! hurlais-je
Je regardai la chaîne qui pendait légèrement, je me rapprochai du mur et tirai dessus sans succès. Il fallait que je sorte d’ici, Elyas avait besoin de moi, il était en danger et la seule à pouvoir le libérer ; c’était moi. Je tirais dessus en vain.
- Et si tu te calmais !
Je me retournais sur le côté, Maxwell m’observait. C’est à ce moment là que je remarquai que je pleurai. Je repris ma respiration et observai mes mains. Elles étaient enfermées dans un globe en métal.
- Tes yeux ?
- Quoi mes yeux ?
- Excuse-moi, c’est la première fois que je vois un bleu aussi clair et scintillant
J’haussai le sourcil.
- Qui es-tu ? demanda-t-il, tu n’as rien d’une criminel
- Ce n’est pas ce que le royaume pense
- Le royaume, ou elle ?
Il n’avait pas tord sur ce point là.
- Qu’est-ce que tu vas faire maintenant ?
- Sortir d’ici